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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 14:11

 

Je sais à quel point c'est la galère lorsqu'il sagit de trouver son école!

(Manque cruel de temps, peu d'info vraiment utiles ... )

Mais ces sites semblent assez corrects!!

 

 

En espèrant que vous trouverez votre voie!

 

 

PS: L'IUT d'Annecy le vieux est vraiment super! ;)

Et ouvert à l'international

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 16:48

Un super site :

http://www.mesures.com/archives/642FICHE%2043.pdf


Est expliqué clairement :

_ le ressuage
_ la magnétoscopie
_ les courants de Foucault
_ les ultrasons
_ la radiographie

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 16:23

1.            IRIDESCENCE

Lorsque nous observons la surface d’une bulle de savon, nous pouvons apercevoir une large palette de couleur. Ce phénomène est appelé l’Iridescence.

 

 

3.1 Les interférences

 

Il y a interférence, lorsque deux ondes de même période T et de même longueur d’onde L arrivent au même endroit, sans être passées par le même chemin.

On parle d’interférence constructive lorsque les ondes sont en phase. A l’inverse, on parle d’interférence destructive lorsque les ondes sont en opposition de phase.

La « différence de marche D » (en mètre) est une grandeur permettant de définir l’interférence :

D = n2*d2 – n1*d1 = n2*d2 – d1                                       (2)

 

 6

Si D = (C + ½) * L alors l’interférence est destructive est l’observateur aperçoit une frange sombre d’amplitude minimale.

7

 

 

 

3.2 Loi d’optique et couleurs variées

 

En arrivant sur la surface de la bulle, un faisceau incident de lumière blanche, verra une partie de son faisceau réfléchie tandis que l’autre entrera dans la membrane en étant légèrement déviée, c’est le rayon réfracté.

 

Deux lois d’optique sont nécessaires pour comprendre l’iridescence :

 

Première loi :

Un rayon réfléchi sur un milieu plus réfringent (à l’indice plus élevé) subit un déphasage d’une demi-période (Il ne subit aucun déphasage lorsqu’il se réfléchit sur un milieu moins réfringent.).

Seconde loi :

Un rayon ne subit aucun déphasage lors d’une réfraction.

 

Grâce à des lois d’optique et de mathématique, nous pouvons écrire la relation (1) sous la forme:

D = 2 * n2 * e * cos (i2) + L/2                                   (3)

(Où e est l’épaisseur de la membrane)

 

L’épaisseur de la membrane entre alors en jeu. Nous savons que l’eau s’écoule entre les deux couches de tensioactif ce qui entraîne une épaisseur de la bulle plus épaisse vers le sol que vers le ciel.  Or, pour une membrane très mince (beaucoup plus petite que la longueur d’onde du rayon lumineux) le rayon réfléchi 1 se retrouve déphasé d’une demi-période par rapport au rayon incident 2 (voir schéma). On a une interférence destructive, la membrane apparaîtra noire.

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A l’opposé, si l’épaisseur de la membrane vaut le quart de la longueur d’onde, le rayon 2 parcourt un aller retour entre les deux parois de la membrane égale à une demi-période, ainsi les deux rayons 1 et 2 se retrouvent en phase à la sortie, on aperçoit une couleur très lumineuse.

Ainsi, les couleurs variées apparaissant à la surface d’une bulle s’expliquent par le fait que son épaisseur n’est pas constante, chaque composante du rayon lumineux, sera à tel endroit, amplifié ou annulé selon sa longueur d’onde.

 



A travers notre étude, nous avons pu mettre en évidence le rôle majeur des tensio-actifs du savon dans  la constitution des bulles. En effet ceux-ci maintiennent une certaine cohésion dans la membrane tout en réduisant les tensions de surfaces et en augmentant leur durée de vie. En effet celles-ci sont soumises à des forces de pressions intérieure et extérieure. Alors pour répondre à ces forces, la bulle doit avoir une surface minimale pour un volume maximal, or la forme géométrique qui répond à ces conditions est la sphère. Quant aux teintes irisées de la bulle, d’abord pâles et délavées, puis de plus en plus vives, proviennent des différences d’épaisseur de notre bulle ; les lois de l’optique font que des interférences entrent en jeu et dévient les rayons lumineux pour nous offrir une large palette composée des couleurs de l’arc en ciel.

BIBLIOGRAPHIE

 

Ouvrages

 

Gouttes, bulles, perles et ondes  DE GENNES, DRACHARD-WYARD, QUERRE, éd Belin.

 

Sites Internet

*28/02/08 Bulle de savon - Wikipédia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bulle_de_savon

*28/02/08 Tension superficielle - Wikipédia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tension_superficielle

*Nassima, Nadège et Perrine 06/03/08 les bulles de savon - tpe

http://weshlesbubulles.free.fr/

*08/03/08 Document sans titre

http://www.ac-nice.fr/ia06/pedagogie/sciences/Olivier/bul/BULLES.HTM

*15/03/08 accompagnement scientifique pourquoi ne peut-on pas faire de ...

http://www.rvweb.fr/index.php?dlm/3/7

*18/03/08 Les bulles

http://toutsurlesbulles.free.fr/site/lesbulles.html

*18/03/08 Bulle de savon - Définition - Encyclopédie scientifique en ligne

http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=6779

*Bancel, Batailler,  Diosdado, Doublier, Demange 23/03/08 Lycée Condorcet Saint Priest 69 800

http://olympiades-physique.in2p3.fr/xiii/2006/15_St_Priest_Couleurs_changeantes/bulles_savon_couleurs_chang.pdf

*Bernard Maitte 01/04/08 bulles de science

http://www.cndp.fr/RevueTDC/866-66096.htm

*06/04/08 bulles de savon

http://pagesperso-orange.fr/patrick.kohl/surfaces/surf_4.htm

*06/04/08 Bulles de savon

http://pagesperso-orange.fr/philippe.boeuf/robert/physique/bullesavon.htm

*Mathieu Colombel  18/04/08 écumage principe chimique

http://www.abrisousroche.com/EauMer/Articles/Ecumage/EcumagePrincipeMathieu.htm

 

 

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 16:15

1.            LA BULLE

1.1          La forme sphérique

 

Il y a beaucoup d’éléments qui adoptent une forme géométrique stable. Une bulle de savon forme une sphère parfaite, lisse à l’échelle atomique et très peu déformable. Ainsi on comprend que la surface d’un liquide est donc comme une membrane tendue, caractérisée par une tension superficielle (ou tension de surface), qui s’oppose à ses déformations.

 

 

2.1.1 Définition de la tension superficielle

 

 

La tension superficielle ou énergie de surface, est la tension qui existe à la surface de séparation de deux milieux.

Quelques observations simples mettent en évidence ce phénomène :

·              Un insecte capable de marcher sur l’eau

·              Une pièce de monnaie flottant dans un verre

·              Une bulle de savon

                    

La tension superficielle dépend du liquide et de la nature de l’autre partie de l’interface (gaz, air, métal, verre, …).

 

2.1.2 Mécanisme  de la tension superficielle

 

 

La tension superficielle g  est la force appliquée perpendiculairement à la surface.

g=f/l

g en N.m-1 ou en J.m-2

 f en N et l en m.

 

Dans un liquide les molécules sont soumises à plusieurs forces:

·              Van der Waals (attraction)

·              Électrostatiques (attraction ou répulsion)

 

Conséquence : Dans le cas d’une bulle de savon, qui est une mince couche de liquide emprisonnant une poche de gaz (air), celle-ci garde sa cohésion grâce à la tension superficielle. Tel qu’il existe une relation en pression intérieure et pression extérieure :

Pi – Pe = 4g/ R                       (1)  équation de Laplace

  Ou R est le rayon de la bulle.

De plus pour une bulle de savon, les tensioactifs contenus dans le film diminuent la tension superficielle, car ceux-ci dilatent la surface s’opposant à la tension de surface.

2.1.3 La forme sphérique

 

 

Comme nous l’avons vu, à l’intérieur d’un liquide les molécules s’attirent entre elles ; l’état d’équilibre est donc toujours celui où la surface de contact entre le liquide et l’air est la plus petite. C’est à dire la sphère car elle satisfait l’équation de Laplace (1).

 

2 

Pour le liquide savonneux la forme stable est une goutte sphérique. Une bulle est un système hors d’équilibre donc instable : à la moindre petite fuite, elle se déchire et redevient une goutte.

C’est pour cela que les bulles ont une durée de vie aussi limitée et qu’elles éclatent aussi facilement à la moindre perturbation.

 

 

2.1    La durée de vie d’une bulle

 

Nous avons vu que la bulle prenait une forme sphérique pour répondre au théorème de Laplace. Qui plus est, l’équilibre de cette forme est vraiment très instable. Donc on peut se demander comment se maintient-elle quelques secondes voire quelques minutes en l’air pour finalement disparaitre ?


 3


Schéma d’une paroi de bulle de savon

 

 

2.2.2  L’éclatement

 

 

On peut considérer qu’il existe trois facteurs pouvant provoquer l’éclatement :

·              Le drainage.

La gravité entraine le liquide savonneux a s’écoulé entre les deux parois. Progressivement le film devient de plus en plus épais en bas alors qu’en haut il s’amincit, jusqu’à ce qu’il devienne trop fin et se rompt.

·              L’humidité et la température.

Une bulle placée au soleil ou près d’une source de chaleur durera moins longtemps. En effet, la chaleur évapore l’eau de la paroi, et donc la fragilise.

A l’inverse un climat plutôt humide et froid favorisera la longévité de la bulle de savon.

 

·              Les forces de pression.

Les forces de pression à l'intérieur de la bulle ainsi que celles à l'extérieur sont une cause d'éclatement. En effet, une bulle renferme un certain volume de gaz, donc elle est constamment soumise aux forces de pression intérieure qui dilatent la bulle, l'étirent. Tandis que les forces de pression extérieures contractent la bulle pour la rendre plus petite.

Donc la bulle est soumise à des forces qui essayent de l'étirer et de la contracter simultanément : la bulle est en équilibre au niveau des forces.

4.jpg

En effet, la bulle s'étire jusqu'à ce que les pressions intérieures et extérieures à la bulle soient identiques. Cette dernière acquiert donc une certaine stabilité. Si en quelque endroit de la bulle, l'interface entre les deux couches d'air ne sont pas similaires (ex : écoulement de l’eau), les pressions appliquées au film n'influent pas de la même manière dessus : un point " moins épais " par exemple sera plus fragile. La bulle éclatera.

Remarque.

Plus le volume d’une bulle augmente plus celle-ci vie longtemps car le drainage de l’eau prendra plus de temps pour s’effectuer.


5.jpg
Durée de vie d’une bulle en fonction de son diamètre

 

En revanche pour de très gros volumes ce n’est pas le cas. Etant donné que la quantité de tensio-actif est fixée au départ, si on augmente la surface les tensio-actifs auront une densité plus faible que dans une petite bulle

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 16:03

Depuis déjà plusieurs siècles, les bulles de savons intriguent toutes les générations, les scientifiques comme les artistes, les adultes comme les enfants.  Mais ce n’est en réalité que depuis un peu plus de cent cinquante ans que les scientifiques se sont vraiment penchés sur la question.

Cependant la bulle garderait-elle tout son charme si l’on perçait son mystère ?

Nous n’avons pu résister à l’envie de connaître  ses secrets.

On peut faire des bulles uniquement avec de l’eau ; il suffit de regarder au pied d’une cascade où se forment les remous. Seulement, ces bulles éclatent vite. C’est pour prolonger leur vie que le savon devient indispensable, nous verrons son rôle dans une première partie, puis nous nous intéresserons à cette forme spécifique qu’est la sphère pour  conclure sur le phénomène d’iridescence.

1.            POURQUOI DU SAVON ?

1.1         La molécule du savon

 

Les savons sont constitués de tensioactifs ; ce sont des molécules amphiphiles, c’est à dire qu’elles sont formées de deux parties à polarités différentes :

_ La tête, partie hydrophile, est soluble dans l’eau. Elle contient deux atomes d’oxygène.

_ La queue, partie hydrophobe, est constituée d’une chaîne de dix à vingt atomes de carbone.

 

Schéma d’une molécule amphiphile : l’ion carboxylate du savon

 

 

 

Les tensioactifs renforcent les interfaces entre deux milieux. La partie hydrophile du savon emprisonne l’eau dans l’épaisseur de la bulle alors que la partie hydrophobe, tournée vers l’extérieur, forme la membrane.


1.jpg

Les tensioactifs renforcent les interfaces entre deux milieux. La partie hydrophile du savon emprisonne l’eau dans l’épaisseur de la bulle alors que la partie hydrophobe, tournée vers l’extérieur, forme la membrane.

 

Le composé du savon est un tensioactif dit anionique, c’est à dire que la partie hydrophile est chargée
négativement. Cette charge négative (anion) est libérée en solution aqueuse.

2.1         Un produit plus efficace

L’eau et le savon sont les deux principaux produits pour créer une bulle de savon digne de ce nom. On peut pourtant rajouter d’autres produits, à des quantités définies pour augmenter la taille ou la résistance de ces bulles.

 

La glycérine :

Grâce à sa triple fonction alcool, la glycérine crée des liaisons avec les molécules d’eau pour donner une structure gluante à la solution qui est plus solide. 

Le sucre :

Il diminue l’évaporation de l’eau et épaissit également le mélange.

 

La glycérine et le sucre étant peu solubles  dans l’eau, il n’est pas nécessaire dans ajouter une grande quantité dans le mélange.

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 15:17


Toujours penser à:
_ mettre des légendes au photos (même en couverture)
_ mettre des titres aux tableaus et illustrations: mieux vaut mettre un titre qui nous semble logique que pas de titre du tout.

Sur la page de couverture ne pas mettre une photo simplement pour faire joli, mais vraiment en rapport avec notre sujet.

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 14:16
Il est vrai que le coût du CERN, 660 millions d'€ par an, nous paraît ahurissant ( pour comparer, la guerre en Irak côute approximativement 246 millions de dollards par jour), certains vous persuadrons que cette somme aurait du être dépensé pour la famine dans le monde...

Il faut rester hônnete et faire la part des choses; le CERN a divers domaine d'applications, qui ppeuvent avoir des retombées bénéfiques sur notre vie quotidienne.


Domaines d’applications générales des accélérateurs de particules

Domaine

Recherche en physique

Médecine

Médecine

Electronique

Sécurité alimentaire

Archéologie

But

Exploration de la matière et de son origine

Imagerie, scintigraphies, traceurs

Radiothérapie antitumorale

Gravure des circuits intégrés

Stérilisation

Datation

C’est également au CERN, que le world wide web (www) fut inventé, grâce au chercheurs Tim Berners-Lee et Robert Cailliau

Le CERN est l'acronyme d'Organisation mondiale pour la recherhce nucléaire, certains désaprouve ce dernier mot. Pourtant nucléaire signifie simplement que l'on utilise des atomes.

Le CERN a interdiction formelle de travailler sur des recherches d'armements.

Pendant mon stage, que j'ai pu obtenir sans aucun piston mais avec un simple mail et une lettre de motivation, nous avons pu visité pas mal de détecteurs et d'expériences. Le CERN est toujours ouvert au public et au stagiaire même s'il vaut mieux pour le tourist parler anglais, il suffit juste de prendre RDV car le delais d'attente est pas mal long...

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 14:46

Pompe turbomoléculaire

(Lorsqu’un gaz raréfié se trouve entre deux surfaces rapprochées, l’une fixe (stator) l’autre mobile (rotor), la surface mobile entraîne les molécules de gaz.)

 

Principe de fonctionnement :

Turbine composée d’un empilement de rotors et stators à ailettes, tournant à grande vitesse, et imposant aux molécules la direction vers la sortie. 

Domaine de pression : de 10 mbar à quelques 10-10 mbar

Débit volume disponible : 3.3 m3/h

Qualités : Capable de faire un vide poussé en quelques minutes. Vide propre, pas de vapeur d’huile.

Limitations : Usure des roulements dus à la vitesse de rotation du rotor. La pompe doit être changé ou réparée fréquemment (tous les 2 ans environ). Sifflement à haute fréquence

 


Schéma explicatif de la pompe turbo

 

 

Pompe à palettes

(C’est la pompe primaire du TMS)

 

Principe de fonctionnement :

Pompage par emprisonnement d’un volume de gaz à pression faible, puis compression de ce gaz et évacuation à pression atmosphérique.

Domaine de pression : De la pression atmosphérique à 10-3mbar

Débit volume disponible : De 1 à 60 m3/h

Qualités : Très robuste, grande espérance de vie, de maintenance simple si faite rigoureusement

Limitation : C’est une pompe à joint d’huile, donc sujette à être source de pollution par des hydrocarbures, qui rétrodiffusent dans les canalisations vers le haut vide.

 


Schéma explicatif de la pompe à palette

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 14:40

Jauge de Penning

(Jauge à cathode froide)

Principe:

Des électrons sont générés par un  très haut voltage. L’action du champ magnétique produit par l’aimant dirige les électrons de la cathode vers l’anode sur des trajectoires en spirales; ils parcourent ainsi un long trajet avant leur capture par les électrodes et ionisent un grand nombre de molécules. Le nombre de molécules ionisées (donc le courant) est proportionnel au nombre de molécules, donc à la pression.

 

 

Schéma explicatif de la jauge Penning

Domaine d’utilisation : De 10-2  à 10-9 mbar

Qualités : De mise en route facile et robuste.

Limitation : L’incertitude en l’absence de pollution peut être de 25 % (beaucoup plus s’il y a des remontées de vapeur d’huile.)

manomètre de Pirani

(Basé sur les échanges thermiques dépendant de la pression)

Principe:

A2 est un filament résistif identique à A1, mais maintenu dans une ampoule scellée en très bon vide, tandis que A1 est placé dans le vide à mesurer. Le montage en pont de Wheatstone permet d’augmenter la sensibilité et de corriger les dérives de zéro dues principalement à la température ambiante. La variation de courant détermine la pression.

 

 

Schéma explicatif du nanomètre de Piranni

Domaine d’utilisation : De 100 à 10-4 mbar.

Qualités : Robuste

Limitation: Les données sont données pour l’air et doivent être corrigées pour les autres gaz.

IMG

(Jauge à cathode chaude, basée sur l’ionisation de gaz)

Principe:

Les électrons émis par la cathode chaude ionisent un nombre de molécules proportionnel à la pression. Le collecteur d’ions capte le courant d’ions I+ produit et l’amène à l’amplificateur. Le courant d’ions dépend du courant d’émission Ie, du type de gaz et de la pression du gaz P selon la relation:         I+ = Ie * P * C

Le facteur C est la sensibilité de la jauge. Il est indiqué pour l’azote.

 

 


Schéma explicatif de l’IMG

Domaine d’utilisation : Ici de 10-1 à 10-6 mbar.

Limitation : Peu précise en pression maximale et minimale du domaine d’utilisation. Elle ne doit pas être soumise à des pressions trop élevées.

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 14:17

5.          Les appareils de mesure topographique

 

 

5.1.            Le profilomètre Dektap 32 : méthode mécanique

 

Le système de mesure utilise une méthode purement mécanique. Par rapport à un microscope à force atomique, la force appliqué par la pointe est beaucoup plus faible (ici la force appliquée correspond à 3mg soit environ 30mN). Nous mettons en contact la tête de lecture en diamant et la plaque de verre aux bords du dépôt (là où les plaquettes en inox masquaient le verre de la pulvérisation). La pointe va se déplacer sur la surface en suivant la dénivellation. Les déplacements sont traités par ordinateur.

Les résultats des mesures d’épaisseurs en vertical avec cette méthode sont donnés à 40 Å près.

 

 

5.2.            La station de mesure RM600 3-D : méthode optique

 

On utilise la station de mesure topographique Feinprüf Perthen RM600 3-D pour des mesures d’état de surface sans contact. Celle-ci permet d’obtenir la topographie d’un dépôt fragile ce qui est intéressant ici, puisque le carbone sous forme graphite est assez friable.

On éclaire l’échantillon à l'aide d'un faisceau laser et on réalise l'image du point incident à travers un objectif sur un capteur. Si l’altitude du point d’incidence change lors d’un déplacement, l’image de ce point va se déplacer sur le capteur. On pourra alors, en se déplaçant, restituer la topographie de l’échantillon.

La résolution verticale est de 5 nm.


5.3.
           
Le microscope électronique à balayage 

 

La microscopie électronique à balayage « Scanning Electron Microscopy » est une technique fondée sur la détection des électrons secondaires qui émergent sous l’impact d’un très fin faisceau d’électrons primaires balayant la surface observée.

Étant donné qu'ils proviennent des couches superficielles, les électrons secondaires sont très sensibles aux variations de la surface de l'échantillon ; la moindre dénivellation va modifier la quantité d'électrons collectés. Ces électrons permettent donc d'obtenir des renseignements sur la topographie de l'échantillon.

On obtient des images avec une résolution verticale entre 3 et 5 nm.

 

5.4.            Comparaisons des méthodes de mesures

 

En théorie les trois méthodes ont une résolution similaire en vertical. En pratique il n’en est pas de même. La station de mesure RM 600-D donne des résultats en micromètre au 1/100ème, sa résolution ne peut donc pas être de 5nm mais plutôt de 20nm d’après un technicien. Cette station est donc celle qui donne les mesures avec le plus d’incertitude. Je présenterais dans mon rapport les résultats obtenus avec le profilomètre, car j’ ai effectué les mesures moi-même contrairement au microscope électronique à balayage.

 

 
n°3 : Graphe des différentes mesures de topographie pour un même échantillon

 

A part pour la mesure de la station RM600 sur la position A, les épaisseurs mesurées avec les trois méthodes restent relativement les mêmes; en effet chaque position (A, B, C, D, E) s’étale sur une surface de 1cm. Selon où a été effectuée la mesure, l’épaisseur peut varier d’une cinquantaine de nanomètres.

 

                                                               
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