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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 14:16
Il est vrai que le coût du CERN, 660 millions d'€ par an, nous paraît ahurissant ( pour comparer, la guerre en Irak côute approximativement 246 millions de dollards par jour), certains vous persuadrons que cette somme aurait du être dépensé pour la famine dans le monde...

Il faut rester hônnete et faire la part des choses; le CERN a divers domaine d'applications, qui ppeuvent avoir des retombées bénéfiques sur notre vie quotidienne.


Domaines d’applications générales des accélérateurs de particules

Domaine

Recherche en physique

Médecine

Médecine

Electronique

Sécurité alimentaire

Archéologie

But

Exploration de la matière et de son origine

Imagerie, scintigraphies, traceurs

Radiothérapie antitumorale

Gravure des circuits intégrés

Stérilisation

Datation

C’est également au CERN, que le world wide web (www) fut inventé, grâce au chercheurs Tim Berners-Lee et Robert Cailliau

Le CERN est l'acronyme d'Organisation mondiale pour la recherhce nucléaire, certains désaprouve ce dernier mot. Pourtant nucléaire signifie simplement que l'on utilise des atomes.

Le CERN a interdiction formelle de travailler sur des recherches d'armements.

Pendant mon stage, que j'ai pu obtenir sans aucun piston mais avec un simple mail et une lettre de motivation, nous avons pu visité pas mal de détecteurs et d'expériences. Le CERN est toujours ouvert au public et au stagiaire même s'il vaut mieux pour le tourist parler anglais, il suffit juste de prendre RDV car le delais d'attente est pas mal long...

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 14:17

5.          Les appareils de mesure topographique

 

 

5.1.            Le profilomètre Dektap 32 : méthode mécanique

 

Le système de mesure utilise une méthode purement mécanique. Par rapport à un microscope à force atomique, la force appliqué par la pointe est beaucoup plus faible (ici la force appliquée correspond à 3mg soit environ 30mN). Nous mettons en contact la tête de lecture en diamant et la plaque de verre aux bords du dépôt (là où les plaquettes en inox masquaient le verre de la pulvérisation). La pointe va se déplacer sur la surface en suivant la dénivellation. Les déplacements sont traités par ordinateur.

Les résultats des mesures d’épaisseurs en vertical avec cette méthode sont donnés à 40 Å près.

 

 

5.2.            La station de mesure RM600 3-D : méthode optique

 

On utilise la station de mesure topographique Feinprüf Perthen RM600 3-D pour des mesures d’état de surface sans contact. Celle-ci permet d’obtenir la topographie d’un dépôt fragile ce qui est intéressant ici, puisque le carbone sous forme graphite est assez friable.

On éclaire l’échantillon à l'aide d'un faisceau laser et on réalise l'image du point incident à travers un objectif sur un capteur. Si l’altitude du point d’incidence change lors d’un déplacement, l’image de ce point va se déplacer sur le capteur. On pourra alors, en se déplaçant, restituer la topographie de l’échantillon.

La résolution verticale est de 5 nm.


5.3.
           
Le microscope électronique à balayage 

 

La microscopie électronique à balayage « Scanning Electron Microscopy » est une technique fondée sur la détection des électrons secondaires qui émergent sous l’impact d’un très fin faisceau d’électrons primaires balayant la surface observée.

Étant donné qu'ils proviennent des couches superficielles, les électrons secondaires sont très sensibles aux variations de la surface de l'échantillon ; la moindre dénivellation va modifier la quantité d'électrons collectés. Ces électrons permettent donc d'obtenir des renseignements sur la topographie de l'échantillon.

On obtient des images avec une résolution verticale entre 3 et 5 nm.

 

5.4.            Comparaisons des méthodes de mesures

 

En théorie les trois méthodes ont une résolution similaire en vertical. En pratique il n’en est pas de même. La station de mesure RM 600-D donne des résultats en micromètre au 1/100ème, sa résolution ne peut donc pas être de 5nm mais plutôt de 20nm d’après un technicien. Cette station est donc celle qui donne les mesures avec le plus d’incertitude. Je présenterais dans mon rapport les résultats obtenus avec le profilomètre, car j’ ai effectué les mesures moi-même contrairement au microscope électronique à balayage.

 

 
n°3 : Graphe des différentes mesures de topographie pour un même échantillon

 

A part pour la mesure de la station RM600 sur la position A, les épaisseurs mesurées avec les trois méthodes restent relativement les mêmes; en effet chaque position (A, B, C, D, E) s’étale sur une surface de 1cm. Selon où a été effectuée la mesure, l’épaisseur peut varier d’une cinquantaine de nanomètres.

 

                                                               
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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 14:02

1.          Présentation des systèmes de déposition et d’analyse

 

Pour déposer les couches minces dans le laboratoire, nous utilisons la méthode de pulvérisation cathodique, il existe cependant d’autres méthodes de déposition.

 

1.1.            Les différents principes de déposition des couches minces.

 

L’évaporation thermique

 

Consiste simplement à chauffer par effet Joule (manifestation thermique de la résistance électrique) un matériau qui vaporisé, va se déposer sur un substrat. Le matériau à déposer est placé dans un creuset en tungstène. Cette technique est applicable pour des matériaux dont la température d'évaporation est inférieure à la température de fusion du creuset et qui ne risque pas de s’allier avec celui-ci.

 


Illustration n°6 : L’évaporation thermique

Le canon à électrons

 

Consiste à apporter suffisamment d'énergie sur un matériau à l'aide d'un faisceau d'électrons créé par effet thermoélectrique (chauffage d'un filament) et focalisé grâce à l'action conjuguée d'une différence de potentiel électrique et d'un champ magnétique.


Illustration n°7 : Le canon à électrons

 

La pulvérisation cathodique magnétron

 

Le système est constitué d'une chambre dans laquelle le vide est effectué et qui est ensuite remplie d'argon (gaz inerte) à basse pression. Dans cette chambre on trouve deux électrodes entre lesquelles une différence de potentiel continu est appliquée: l’anode reliée à la masse et la cathode chargée négativement. Le matériau à déposer, présenté sous forme de plaque circulaire et appelé cible, est fixé à la cathode. Un plasma se produit grâce à la tension électrique ionisant ainsi l’argon. Les ions sont alors attirés par la cathode (négative) et viennent bombarder la cible dont les atomes sont éjectés et vont se déposer sur la surface du substrat. L’ion peut aussi libérer des électrons de la cible qui vont aider à ioniser le gaz. Le champ magnétique produit par les aimants (effet magnétron) piège des électrons dans des configurations de boucles fermées : les trajectoires électroniques s'enroulent autour des lignes de champ magnétique augmentant considérablement les chances d'ioniser un atome de gaz au voisinage de la cathode. Cela entraîne une vitesse de pulvérisation donc de dépôt beaucoup plus grande.

Les principaux paramètres influençant la qualité du dépôt sont la pression et la nature du gaz, la puissance de l'alimentation et la température du substrat. 

 


Illustration n°8: La pulvérisation cathodique magnétron

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 13:25

1.1.            Le LHC : Large Hadron Collider et les utilisations des accélérateurs

 

« Nous sommes comme dans un casino. La boule tourne… Sur quelle case va-t-elle s’arrêter ? » Citation de Monsieur Ellis John, théoricien anglais, à quelques heures des premiers tours de particules dans l’anneau du LHC, Sciences et avenir, mai 2008.

 

Le LHC a été construit cent mètre sous terre en moyenne, dans le but de résoudre l’énigme de l’univers à savoir, trouver les particules fondamentales dont la particule mère, nommée boson de Higgs, qui nous expliquerait comment la masse est venue à toutes les autres.

Les protons des faisceaux doivent atteindre une énergie de 7 TeV (7.1012 eV) dans le LHC. Pour les obtenir, des atomes d’hydrogène sont dépouillés de leur électron pour former des protons. Ces protons sont ensuite accélérés par des premiers petits anneaux, dont le Proton Synchrotron et le Super Proton Synchrotron avant leur entrée dans le tunnel principal.

 

Des détecteurs de diverses expériences du LHC sont installés sur le parcours. Les deux plus gros, Atlas et CMS, sont dédiés à la recherche du boson de Higgs. Alice est dédié à la compréhension des soupes de particules semblables à l’état de l’univers au moment du BIG BANG. LHCb s’intéresse à l’anomalie de la disparition de l’antimatière dans l’univers en étudiant l’asymétrie entre particules et antiparticules. Enfin LHCf et Totem, réparti tout le long de l’anneau, fournissent des informations complémentaires aux autres expériences.

 

Illustration n°2 : Le parcours des particules au sein des accélérateurs et détecteurs. Cf. (13)

 

Qu’est ce qu’une particule?

La matière est constituée de «particules » de différentes tailles, au premier rang desquelles on trouve les molécules. Celles-ci sont en fait des assemblages d’éléments plus petits, les atomes, eux-mêmes constitués d’un noyau et d’électrons, les noyaux étant eux-mêmes constitués de particules plus élémentaires…

 

Tableau n°1: Domaines d’applications générales des accélérateurs de particules

Domaine

Recherche en physique

Médecine

Médecine

Electronique

Sécurité alimentaire

Archéologie

Méthode

Faisceaux énergétiques de particules

Production de radio-isotopes

Irradiations : rayons X, gamma, protons, électrons, ions lourds

Faisceaux d'électrons

Irradiation des aliments

Spectrométrie de masse par accélérateur

But

Exploration de la matière et de son origine

Imagerie, scintigraphies, traceurs

Radiothérapie antitumorale

Gravure des circuits intégrés

Stérilisation

Datation

C’est également au CERN, grâce au chercheurs Tim Berners-Lee et Robert Cailliau que le world wide web (www) fut inventé.

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 13:18

1.     Présentation du lieu d’étude

 

L'Organisation européenne pour la recherche nucléaire, plus connue sous l'acronyme CERN est le plus grand laboratoire de physique des particules du monde.

 

1.1.            Le CERN, une aventure dans le temps

 

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale la recherche européenne en physique est quasi-inexistante. C'est en 1949, lors de la Conférence Européenne de la Culture à Lausanne, que le français Louis de Broglie (Prix Nobel de physique en 1929) avance l'idée de créer un laboratoire scientifique européen.

En 1952, avec le soutien de l'UNESCO qui favorise la création de laboratoires scientifiques régionaux, 12 états européens décident de créer un Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire (CERN). Les premiers travaux pour la construction du laboratoire et de son accélérateur commencent au mois de mai 1954.

La convention du CERN qui l’officialise fut signée le 29 septembre 1954 ; elle compte aujourd’hui 20 signataires : L’Allemagne, L’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, le Danemark, l’Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République Slovaque, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse.

Cette titanesque organisation qu’est le CERN coûte environ 2,6 milliards d’euros pour les instruments et 6 milliards d’euros en comptant le personnel. La facture énergétique est de 800 000 MWh/an lorsque le centre est opérationnel, soit la consommation du canton de Genève (On interrompt pendant deux mois en hiver les activités au CERN).

 

On compte aujourd’hui 2 645 employés à temps pleins et 7 931 employés temporaires.

 

Le directeur général actuel se nomme Rolf Heuer.

 

Le site du CERN se situe à la frontière franco-suisse, sur les communes de Meyrin (canton de Genève), de Saint-Genis-Pouilly et de Ferney-Voltaire (département de l'Ain).

 


Illustration n°1 : localisation du bâtiment où  s’est déroulé mon stage

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 13:17

Les accélérateurs de particules ont de nombreuses applications dans divers domaines tels la médecine, l’archéologie, l’électronique ou le domaine qui nous intéresse ici c’est-à-dire la physique pour la recherche fondamentale sur les particules élémentaires.

 

Ces accélérateurs sont des instruments constitués d’une chambre à vide dans laquelle circulent à très grande vitesse des particules chargées électriquement. Ces particules collisionnent ensuite avec d’autres particules, ou avec une cible fixe, produisant des particules élémentaires qui sont ensuite étudiées.

 

Le choix du matériel constituant ces chambres à vide est très important car sa matière est soumise aux rudes conditions engendrées par le faisceau.

 

Des chercheurs du CERN ont observés des instabilités du faisceau liés au rendement d’électrons secondaires du matériau constituant la chambre à vide d’un accélérateur nommé SPSi. Leur projet est donc de trouver un nouveau matériau qui pourrait être tapissé en couche mince à l’intérieur de la chambre. La technique de déposition a déjà été choisie en fonction des problèmes techniques qu’engendre la configuration des accélérateurs, ce sera par pulvérisation cathodique (bombardement d’une cible par des ions).

 

Mon sujet de stage est la production de couches minces à basse émission d’électrons secondaires à partir de codéposition carbone-métal par pulvérisation cathodique.

 

La première partie de mon rapport sera consacrée à la présentation du lieu de travail. Je cernerai ensuite mon sujet en expliquant précisément la recherche dans laquelle il s’insère. La troisième partie sera consacré au système de déposition des couches minces et aux méthodes utilisées pour l’analyse des échantillons; j’expliquerai les procédés de dépôt existant et celui utilisé ici: la pulvérisation cathodique. La quatrième partie sera le développement du protocole de déposition, de la préparation des substrats jusqu’à la remise à l’air ambiante. Pour finir, je présenterai les machines de mesures puis j’analyserai les résultats des dépositions.

_______________________________________________________________________________________

i SPS : (Super Proton Synchrotron) Avec une circonférence de 7 km, le supersynchrotron à protons est la plus grande machine du complexe d’accélérateur après le LHC, voir l’illustration n°2 en haut à droite pour sa localisation.

 

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