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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 14:02

1.          Présentation des systèmes de déposition et d’analyse

 

Pour déposer les couches minces dans le laboratoire, nous utilisons la méthode de pulvérisation cathodique, il existe cependant d’autres méthodes de déposition.

 

1.1.            Les différents principes de déposition des couches minces.

 

L’évaporation thermique

 

Consiste simplement à chauffer par effet Joule (manifestation thermique de la résistance électrique) un matériau qui vaporisé, va se déposer sur un substrat. Le matériau à déposer est placé dans un creuset en tungstène. Cette technique est applicable pour des matériaux dont la température d'évaporation est inférieure à la température de fusion du creuset et qui ne risque pas de s’allier avec celui-ci.

 


Illustration n°6 : L’évaporation thermique

Le canon à électrons

 

Consiste à apporter suffisamment d'énergie sur un matériau à l'aide d'un faisceau d'électrons créé par effet thermoélectrique (chauffage d'un filament) et focalisé grâce à l'action conjuguée d'une différence de potentiel électrique et d'un champ magnétique.


Illustration n°7 : Le canon à électrons

 

La pulvérisation cathodique magnétron

 

Le système est constitué d'une chambre dans laquelle le vide est effectué et qui est ensuite remplie d'argon (gaz inerte) à basse pression. Dans cette chambre on trouve deux électrodes entre lesquelles une différence de potentiel continu est appliquée: l’anode reliée à la masse et la cathode chargée négativement. Le matériau à déposer, présenté sous forme de plaque circulaire et appelé cible, est fixé à la cathode. Un plasma se produit grâce à la tension électrique ionisant ainsi l’argon. Les ions sont alors attirés par la cathode (négative) et viennent bombarder la cible dont les atomes sont éjectés et vont se déposer sur la surface du substrat. L’ion peut aussi libérer des électrons de la cible qui vont aider à ioniser le gaz. Le champ magnétique produit par les aimants (effet magnétron) piège des électrons dans des configurations de boucles fermées : les trajectoires électroniques s'enroulent autour des lignes de champ magnétique augmentant considérablement les chances d'ioniser un atome de gaz au voisinage de la cathode. Cela entraîne une vitesse de pulvérisation donc de dépôt beaucoup plus grande.

Les principaux paramètres influençant la qualité du dépôt sont la pression et la nature du gaz, la puissance de l'alimentation et la température du substrat. 

 


Illustration n°8: La pulvérisation cathodique magnétron

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 13:25

1.1.            Le LHC : Large Hadron Collider et les utilisations des accélérateurs

 

« Nous sommes comme dans un casino. La boule tourne… Sur quelle case va-t-elle s’arrêter ? » Citation de Monsieur Ellis John, théoricien anglais, à quelques heures des premiers tours de particules dans l’anneau du LHC, Sciences et avenir, mai 2008.

 

Le LHC a été construit cent mètre sous terre en moyenne, dans le but de résoudre l’énigme de l’univers à savoir, trouver les particules fondamentales dont la particule mère, nommée boson de Higgs, qui nous expliquerait comment la masse est venue à toutes les autres.

Les protons des faisceaux doivent atteindre une énergie de 7 TeV (7.1012 eV) dans le LHC. Pour les obtenir, des atomes d’hydrogène sont dépouillés de leur électron pour former des protons. Ces protons sont ensuite accélérés par des premiers petits anneaux, dont le Proton Synchrotron et le Super Proton Synchrotron avant leur entrée dans le tunnel principal.

 

Des détecteurs de diverses expériences du LHC sont installés sur le parcours. Les deux plus gros, Atlas et CMS, sont dédiés à la recherche du boson de Higgs. Alice est dédié à la compréhension des soupes de particules semblables à l’état de l’univers au moment du BIG BANG. LHCb s’intéresse à l’anomalie de la disparition de l’antimatière dans l’univers en étudiant l’asymétrie entre particules et antiparticules. Enfin LHCf et Totem, réparti tout le long de l’anneau, fournissent des informations complémentaires aux autres expériences.

 

Illustration n°2 : Le parcours des particules au sein des accélérateurs et détecteurs. Cf. (13)

 

Qu’est ce qu’une particule?

La matière est constituée de «particules » de différentes tailles, au premier rang desquelles on trouve les molécules. Celles-ci sont en fait des assemblages d’éléments plus petits, les atomes, eux-mêmes constitués d’un noyau et d’électrons, les noyaux étant eux-mêmes constitués de particules plus élémentaires…

 

Tableau n°1: Domaines d’applications générales des accélérateurs de particules

Domaine

Recherche en physique

Médecine

Médecine

Electronique

Sécurité alimentaire

Archéologie

Méthode

Faisceaux énergétiques de particules

Production de radio-isotopes

Irradiations : rayons X, gamma, protons, électrons, ions lourds

Faisceaux d'électrons

Irradiation des aliments

Spectrométrie de masse par accélérateur

But

Exploration de la matière et de son origine

Imagerie, scintigraphies, traceurs

Radiothérapie antitumorale

Gravure des circuits intégrés

Stérilisation

Datation

C’est également au CERN, grâce au chercheurs Tim Berners-Lee et Robert Cailliau que le world wide web (www) fut inventé.

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 13:18

1.     Présentation du lieu d’étude

 

L'Organisation européenne pour la recherche nucléaire, plus connue sous l'acronyme CERN est le plus grand laboratoire de physique des particules du monde.

 

1.1.            Le CERN, une aventure dans le temps

 

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale la recherche européenne en physique est quasi-inexistante. C'est en 1949, lors de la Conférence Européenne de la Culture à Lausanne, que le français Louis de Broglie (Prix Nobel de physique en 1929) avance l'idée de créer un laboratoire scientifique européen.

En 1952, avec le soutien de l'UNESCO qui favorise la création de laboratoires scientifiques régionaux, 12 états européens décident de créer un Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire (CERN). Les premiers travaux pour la construction du laboratoire et de son accélérateur commencent au mois de mai 1954.

La convention du CERN qui l’officialise fut signée le 29 septembre 1954 ; elle compte aujourd’hui 20 signataires : L’Allemagne, L’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, le Danemark, l’Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République Slovaque, la République Tchèque, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse.

Cette titanesque organisation qu’est le CERN coûte environ 2,6 milliards d’euros pour les instruments et 6 milliards d’euros en comptant le personnel. La facture énergétique est de 800 000 MWh/an lorsque le centre est opérationnel, soit la consommation du canton de Genève (On interrompt pendant deux mois en hiver les activités au CERN).

 

On compte aujourd’hui 2 645 employés à temps pleins et 7 931 employés temporaires.

 

Le directeur général actuel se nomme Rolf Heuer.

 

Le site du CERN se situe à la frontière franco-suisse, sur les communes de Meyrin (canton de Genève), de Saint-Genis-Pouilly et de Ferney-Voltaire (département de l'Ain).

 


Illustration n°1 : localisation du bâtiment où  s’est déroulé mon stage

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 13:17

Les accélérateurs de particules ont de nombreuses applications dans divers domaines tels la médecine, l’archéologie, l’électronique ou le domaine qui nous intéresse ici c’est-à-dire la physique pour la recherche fondamentale sur les particules élémentaires.

 

Ces accélérateurs sont des instruments constitués d’une chambre à vide dans laquelle circulent à très grande vitesse des particules chargées électriquement. Ces particules collisionnent ensuite avec d’autres particules, ou avec une cible fixe, produisant des particules élémentaires qui sont ensuite étudiées.

 

Le choix du matériel constituant ces chambres à vide est très important car sa matière est soumise aux rudes conditions engendrées par le faisceau.

 

Des chercheurs du CERN ont observés des instabilités du faisceau liés au rendement d’électrons secondaires du matériau constituant la chambre à vide d’un accélérateur nommé SPSi. Leur projet est donc de trouver un nouveau matériau qui pourrait être tapissé en couche mince à l’intérieur de la chambre. La technique de déposition a déjà été choisie en fonction des problèmes techniques qu’engendre la configuration des accélérateurs, ce sera par pulvérisation cathodique (bombardement d’une cible par des ions).

 

Mon sujet de stage est la production de couches minces à basse émission d’électrons secondaires à partir de codéposition carbone-métal par pulvérisation cathodique.

 

La première partie de mon rapport sera consacrée à la présentation du lieu de travail. Je cernerai ensuite mon sujet en expliquant précisément la recherche dans laquelle il s’insère. La troisième partie sera consacré au système de déposition des couches minces et aux méthodes utilisées pour l’analyse des échantillons; j’expliquerai les procédés de dépôt existant et celui utilisé ici: la pulvérisation cathodique. La quatrième partie sera le développement du protocole de déposition, de la préparation des substrats jusqu’à la remise à l’air ambiante. Pour finir, je présenterai les machines de mesures puis j’analyserai les résultats des dépositions.

_______________________________________________________________________________________

i SPS : (Super Proton Synchrotron) Avec une circonférence de 7 km, le supersynchrotron à protons est la plus grande machine du complexe d’accélérateur après le LHC, voir l’illustration n°2 en haut à droite pour sa localisation.

 

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 11:24

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 11:24

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 11:20
1.       Conclusion

L’absorption atomique est une méthode d’analyse quantitative qui requiert une bonne précision quant à la préparation des échantillons et des réglages préliminaires. Nous avons pu remarquer que l’absorbance d’une solution varie beaucoup en fonction de plusieurs paramètres. C’est pourquoi, afin d’obtenir des résultats d’absorbance correctes, il faut tout d’abord régler la hauteur de la flamme, la largeur de la fente ou encore le débit d’acétylène. D’autre part, les dilutions doivent être suffisamment précises afin de connaitre exactement la concentration de l’élément à analyser.

Par ailleurs, nous avons pu constater que la mise en évidence des interférences chimiques est complexe à révéler. Des domaines de concentrations et d’acidité doivent être rigoureusement respectés afin que ces interférences puissent être convenablement observées.

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 11:19

2.3. Protocole d’un TP sur les interférences

me laisser un message si vous voulez le consulter

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 11:18

2.4.b. Interférences avec les ions phosphates

Afin de mettre en évidence que plusieurs ions interférent avec ceux de calcium, nous avons mesuré l’absorbance de diverses solutions en présence d’ions phosphate. D’après le manuel d’utilisation du spectromètre de Perkin-Elmer, les ions phosphates réagissaient avec ceux de calcium pour former du phosphate de calcium. La formation de ce composé a une influence importante quant aux mesures d’absorption du calcium. Lorsqu’on ajoute une solution de sulfate, l’absorbance de la solution diminue fortement.

 

 Pour préparer nos solutions étalons, nous disposons d’une solution de H3PO4 à 4mol/L. Connaissant la masse molaire de H3PO4 (MH3PO4=98g/mol), nous avons pu convertir sa concentration molaire en concentration massique. La solution initiale avait donc une concentration massique de 392g/L. Cette concentration étant beaucoup trop élevée, nous avons tout d’abord réalisé deux dilutions, une première  par 100 puis une autre par 10. La concentration finale de H3PO4 est donc de 3.92mg/L. A l’aide de cette solution, nous avons préparé cinq solutions S1, S2, S3, S4 et S5 respectivement de concentration en H3PO4, 0.25mg/L, 0.5mg/L, 1mg/L, 1.5mg/L et 2mg/L. Le solvant utilisé ici est de l’eau distillée.

 

Après avoir mesuré l’absorbance de chaque solution, nous avons obtenu les résultats suivants :

 

Solutions

Absorbance

S1

0.097

S2

0.111

S3

0.100

S4

0.098

S5

0.096

 

On remarque que les résultats obtenus ne correspondent pas avec ce que nous avions prévu théoriquement. Les variations d’absorbance observées n’évoluent pas significativement. Normalement, l’absorbance de la solution devrait diminuer au fur et à mesure qu’on ajoute de l’acide phosphorique car le phosphate réagit avec le calcium.

Dans le but de comprendre nos résultats expérimentaux, nous avons calculé la valeur à partir de laquelle une variation d’absorbance est significative. A l’aide d’une droite de calibration à une hauteur de flamme, un débit et une largeur de fente définis, nous avons obtenu l’équation suivante :

 

A = 6.77.10-2 [Ca2+] – 5.59.10-4         r² = 0.999594

 

D’après le manuel du constructeur, nous avons vu que la sensibilité de l’appareil était de 0.092mg/L.

ΔA = 6.77.10-2 ΔC

ΔA = 6.77.10-2 * 0.092 = 0.006

 

Une variation d’absorbance significative doit donc être supérieure à 0.006. Les variations que nous avons obtenues sont toutes inférieures à 0.006 ; On ne peut donc pas détecter ces variations d’absorbance. En effet, ce ne sont que les ions PO43- qui interférent avec le calcium. H3PO4 ne réagit donc pas le calcium ; il n’y a pas d’interférences.

 

La solution de phosphate étant acide (H3PO4), nous avons supposé que le milieu acide faussait les mesures d’absorbances. Nous avons donc essayé de travailler en milieu basique afin de déterminer si le pH de la solution était un facteur important. Pour cela, nous avons utilisé une solution de soude (NaOH) à 0.5mol/L. La solution de soude va réagir avec H3PO4 pour éliminer les ions H+ et ainsi remonter le pH de la solution pour qu’elle devienne plus basique.

Nous avons donc prélevé 1mL de NaOH à 0.5mol/L que nous avons introduit dans une fiole de 50mL puis nous avons complété avec les solutions S1, S2, S3, S4 et S5 que nous avons fabriqué précédemment.

Après avoir mesuré les absorbances de nos cinq solutions, nous avons obtenu les résultats suivants :

 

Solutions

Absorbance

S1 + NaOH

0.101

S2 + NaOH

0.098

S3 + NaOH

0.095

S4 + NaOH

0.089

S5 + NaOH

0.090

 

On remarque que les résultats obtenus ne sont toujours pas significatifs. Les variations d’absorbances observées ne mettent pas en évidence l’influence du pH de la solution. Cela est du à la préparation des solutions à analyser. Les concentrations en calcium et en NaOH dans chaque solution ne sont peut être pas exactement les mêmes, ce qui expliquerait les résultats que nous avons obtenu.

 

Afin d’être plus précis dans la préparation de nos échantillons, nous avons effectué la méthode des ajouts dosés. Nous avons donc préparé un plus grand volume de solution à analyser (V=200mL) afin de garder au maximum un volume constant. Pour réaliser cette solution, nous avons prélevé 10mL de CaCl2 à 40mg/L, nous avons ajouté 10mL de NaOH à 0.2mol/L puis nous avons complété avec de l’eau distillée. Nous avons ensuite effectué des ajouts de 128μL de H3PO4 à 392mg/L. A chaque ajout, nous avons mesuré l’absorbance de la solution ; les résultats obtenus sont les suivants :

 

Ajout de H3PO4

Absorbance

Ajout de H3PO4

Absorbance

0

0.170

128μL

0.157

128μL

0.184

128μL

0.153

128μL

0.190

128μL

0.149

128μL

0.181

128μL

0.144

128μL

0176

128μL

0.141

128μL

0.173

128μL

0.134

128μL

0.168

128μL

0.128

128μL

0.161

256μL

0.126

 

 

256μL

0.124

 

Les résultats expérimentaux sont donc significatifs. Ils mettent bien en évidence que plus la concentration en ions phosphates augmente dans la solution, plus les valeurs d’absorbance de cette dernière diminuent. Les ions phosphate vont donc réagir avec les ions calcium et ainsi former du phosphate de calcium.

On peut donc supposer que la variation de volume, du à l’aspiration de la solution dans le nébuliseur, influe sur les mesures d’absorbances réalisées.

 

Une fois cet ion interférent mis en évidence, nous avons essayé d’exploiter l’effet d’un ajout de chlorure de lanthane. Théoriquement, le lanthane devait réagir avec le phosphate pour éviter que ce dernier réagisse avec le calcium. Pour cela, nous avons réalisé la même solution que précédemment en ajoutant 20mL de chlorure de lanthane. Lors de la préparation de cette solution, nous avons pu remarquer qu’il y avait formation d’un précipité.  En effet, le lanthane précipite avec la soude.

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 11:17

avons essayé de comprendre nos résultats en consultant plusieurs ouvrages ainsi que le manuel d’utilisation du spectromètre que nous utilisons. Toutes les informations que nous avons trouvées a propos des interférences chimiques montraient que l’ajout d’aluminium dans une solution de calcium devait fortement diminuer  l’absorbance de cette dernière. Après avoir contacté le responsable support de l’absorption atomique Perkin-Elmer à l’aide de Florence Tamet, il nous a conseillé de réaliser trois types de solutions :

·         trois solutions S11, S12, S13 de concentrations respectives 1mg/L, 2mg/L et 3mg/L en CaCl2 en ajoutant 1.15mL d’acide nitrique à 63% massique (pour rester dans le milieu acide) et de l’eau distillée comme solvant

·         trois solutions S21, S22, S23 (même concentration en CaCl2 que précédemment) contenant toutes les trois 20mg/L de AlCl3, de l’acide nitrique et de l’eau distillée comme solvant

·         trois solutions S31, S32, S33 (même concentration en CaCl2 que précédemment) contenant toutes les trois 20mg/L de AlCl3, 50mL de LaCl3 à 10g/L, de l’acide nitrique et de l’eau distillée comme solvant.

 

Les mesures d’absorbance pour les solutions précédentes sont les suivantes :

 

 

Solutions

Absorbances

CaCl2 + ED + HNO3

S11

0.048

S12

0.116

S13

0.184

CaCl2 + AlCl3 + HNO3 + ED

S21

0

S22

0

S23

0.023

CaCl2 + AlCl3 + HNO3 + LaCl3 + ED

S31

0.037

S32

0.094

S33

0.142

 

On remarque donc que l’absorbance devient nulle lorsque l’on ajoute du chlorure d’aluminium dans la solution. De plus, lorsque l’on ajoute du chlorure de lanthane, on observe que l’absorbance remonte pour atteindre quasiment sa valeur sans ions interférents. D’après la courbe représentant l’absorbance en fonction de la concentration en calcium, on remarque que les pentes des droites bleue et verte ne sont pas identiques. (Figure 2). Théoriquement, ces pentes devraient être identiques car le lanthane réagit avec l’aluminium pour retrouver l’absorbance initiale de la solution.

 

Nous avons refait nos mesures mais cette fois ci sans ajouter d’acide nitrique. Cela va peut être nous permettre de comprendre pourquoi nous avions obtenu des valeurs incorrectes aux manipulations précédentes.

 

En effet, sans ajout d’acide nitrique, les valeurs d’absorbances ne sont pas très concluantes, lorsqu’on a ajouté du chlorure d’aluminium, l’absorbance n’était pas nulle. Les ions Al3+ ont peut être réagit avec les ions Ca2+ mais surement pas suffisamment pour diminuer significativement l’absorbance. L’ajout d’acide nitrique permet donc de travailler à pH constant durant toute l’analyse. C’est pourquoi toutes les solutions sont acidifiées à 1%.

 Cela explique donc pourquoi les valeurs obtenues sans ajout d’acide nitrique sans fausses.

 

4

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